Par : Adam S
Lors d’une visite qui l’a conduit, ce mercredi, 25 mai, à la zone de Bellara, à El Milia, qui abrite un méga complexe sidérurgique, une centrale électrique ainsi que d’autres projets d’investissements en phase de lancement, le wali de Jijel, Abdelkader Kelkel, a saisi l’occasion pour inciter à la relance de l’investissement à l’échelle locale. C’est dans ce contexte qu’il s’est tourné vers un investisseur, lui demandant combien de temps son projet a déjà pris sans qu’il soit concrétisé, une manière à lui d’épingler les difficultés rencontrées dans ce domaine. Depuis 2018, cet investisseur ne cesse, en effet, de courir pour mettre en œuvre le projet qu’il porte, ce qui n’a pas manqué de faire réagir le chef de l’exécutif pour insister sur la levée de toutes les contraintes se dressant sur la voie de la relance de l’investissement. Il n’a pas manqué de souligner qu’avec la fin des entraves de la crise sanitaire du coronavirus et l’adoption toute récente du projet d’une nouvelle loi relative à l’investissement, les conditions sont désormais réunies pour cette relance. Dans son intervention, alors qu’il assistait à la présentation du projet d’aménagement de la zone industrielle de Bellara, il a également insisté à faire des bureaux d’études et des entreprises des partenaires dans le développement de la wilaya de Jijel. À ce titre, il n’a pas manqué d’inciter à leur facilité la tâche par le paiement de leurs situations financières dans les délais impartis. Il est à souligner que l’investissement à Jijel est perçu comme un précurseur du développement local. Toutefois, des contraintes persistent encore et sont à signaler dans ce segment, à l’instar de l’investissement dans le secteur touristique, qui demeure en phase de gestation depuis des décennies. C’est également le cas dans le secteur des forêts, qui a essuyé un revers dans la concrétisation des projets relatifs à la réalisation des forêts récréatives. Le même constat est soulevé dans les autres secteurs, où l’on peine à trouver les bonnes méthodes pour la relance des projets qui bloquent. Pour rappel, la wilaya de Jijel est confrontée à d’autres contraintes de développement liées au retard dans la concrétisation de la pénétrante à l’autoroute Est-ouest, ainsi qu’au blocage du projet du terminal à conteneurs du port de Djen Djen et de l’usine des huiles oléagineuses. L’achèvement de ces projets reste une condition sine-qua-none à la relance du développement dans cette wilaya, éprouvée par tant d’années de terrorisme, dont les stigmates sont toujours visibles et entravent les actions entreprises.