Par : Hamid Daoui
La deuxième mise en adjudication, du marché de proximité de l’UV 18 à Ali Mendjeli, qui s’est déroulée hier dimanche, au siège de la mairie d’El-Khroub, a été infructueuse. Ces infrastructures réalisées à coups de milliards n’ont jamais été opérationnelles et encore moins rentables pour les objectifs escomptés, celui de réduire le fléau du chômage, d’offrir des stands aux marchands ambulants et d’éradiquer le souk informel qui gangrène le peu d’économie et les espaces publics squattés. Un fardeau accumulé depuis des décennies par les différents Gouvernements et leur personnel recyclé du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, est venu alourdir le désastre des APC dans leurs fuites en avant et la navigation à vue de leurs gestions catastrophiques. Plusieurs marchés mis en location, le plus souvent infructueuse, et les centres des « micro-entreprises » sont pratiquement déserts ou dans un état de dégradation avancée, à cause de leur mise en « jachère » et l’érosion du temps résultant de l’inexploitation. Ce qui complique la revalorisation du patrimoine public et communal tant recherché depuis longtemps… En vain ! Même les grandes surfaces de la défunte EDGA se trouvent à l’abandon après l’échec de sa concession au capital privé, qui a rompu son contrat sans que l’APC n’engrange de sous durant toute la durée de son occupation en titre effectif. Il n’y a pas que les marchés couverts et grandes surfaces relevant du secteur commercial, il en est de même du fardeau des nombreuses entreprises et établissements à caractère industriel, commercial ou de service « culturel » qui pèse sur le budget de la commune où chaque maire installe les siens dans ces gouffres financiers, sans que ces entités n’apportent la moindre plus-value ou l’amélioration de l’état des lieux du tissu urbain, salubrité, éclairage public, santé publique et environnement… et encore moins le cadre de l’habitat des citoyens contribuables.