Par : Hamid Daoui
L’urbanisme ne cesse de subir une dégradation tous azimuts dans la commune d’El-Khroub et ses agglomérations secondaires, le plus récent « kiosque » sous forme de baraque de vente des produits laitiers de l’ONALAIT, installé il y a près de 3 mois, est abandonné après avoir servi ses sachets de lait une seule journée de son existence, à côté de l’ancien, donnant face à la BEA et ses services des impôts, dans le boulevard de la méga-cité 1.600 logements.
Les autorités avaient pensé régler la tension sur ce produit indispensable aux ménages, mais le projet est tombé à l’eau, laissant une plaie dans l’urbanisation. L’APC actuelle n’a pas dérogé aux pratiques de bricolage clochardisant, de celles qui l’ont précédée, sans imagination avec plus de médiocrité dans leurs actions improvisées sans tirer les leçons d’un passé récent.
La navigation à vue inspirée, voire menée avec le même personnel politique et technique, dans la conduite des menus projets sans avenir, continue de sévir. D’autant que les choix des assiettes foncières et des sites sont élaborés dans une perspective des échecs répétés. L’on peut citer, à cet effet, les innombrables infrastructures et espaces d’activités artisanaux, professionnel et surtout à caractère commercial qui sont fermés, inexploités et livrés à la cession aux enchères publiques au profit du secteur privé. Tout l’objectif recherché par ces projets implantés un peu partout n’a pas été concluant dans l’absorption et la réduction de « l’armée de réserve » des jeunes chômeurs, diplômés ou non, en quête d’emplois. Plusieurs décennies écoulées, caractérisées par la faillite de ce système mercantile dans une ville commerçante par excellence, au même titre et ses multiples formules d’insertion des jeunes n’ont connu que des résultats mitigés et les pouvoirs sont revenus à la pratique de distribution de la rente des hydrocarbures sous la forme d’indemnités dérisoires du chômage qui dévalorisent la valeur du travail productif et bien rémunéré par des emplois stables qui assurent l’effort du développement économique. Il n’en fut rien de tout cela, avec tant de dégâts financiers causés à la collectivité ! L’APC veut se débarrasser de tous ses biens en guise de revalorisation dite de son patrimoine immobilier à travers des cessions et locations le plus souvent sans rentabilité conséquente, voire insignifiante en terme de créations d’emploi. Les chômeurs et les contractuels précaires et autres demandeurs d’emplois se disputent la quête d’un boulot dans une rude concurrence effrénée, alimentée par les passe-droits et le clientélisme, à défaut de se fracasser la côte et le bras, comme ce fut le récent cas d’un chômeur dans l’affaire est pendante au niveau du tribunal ! Le recyclage du personnel, sans compétence avérée, ne produit que l’aggravation des problèmes de tout genre, de la « violence sociale » et la multiplication des fléaux sociaux, à la commercialisation et la consommation des drogues mortelles pour la jeunesse qui perd l’espoir rêvé de construire leur propre vie !