Par : Hamid Daoui
Il semble que le rythme des activités des délégués du logement du « Café El-Ahrar » s’emballe, à en croire les posts publiés dans leur groupe sur le réseau social Facebook !
Après leurs déclarations relatives à la récupération des centaines, voire des milliers d’appartements vacants et inoccupés depuis des décennies pour les redistribuer aux demandeurs nécessiteux, voilà que ces représentants autoproclamés entament leur propre « contrôle populaire » en procédant eux-mêmes au recensement de ces « biens vacants » OPGI.
Leurs actions ne s’arrêtent pas à cette action qui a longtemps taraudé tous les esprits des victimes de l’exclusion injuste et arbitraire de l’accès au bénéfice du logement social. Ce dernier ayant profité aux nantis par les truchements de toutes sortes d’irrégularités, de passe-droits et de corruption en violation des dispositions règlementaires énoncées dans le décret exécutif 08/142.
Ces délégués persistent dans leurs actions de « salubrité » relative aux anciens dossiers de postulants malheureux qui attendent leur gite tant rêvé depuis des lustres.
C’est ainsi que l’on a appris que certaines de ces « vieilles » demandes remontent à 1990 ! Alors que 230 dossiers rongés et rangés dans les tiroirs poussiéreux de l’administration de la daïra ont été déterrés et dont les postulants n’ont pas reçu de visites de la part de la « brigade d’enquête dans leurs domiciles respectifs…etc.
Cependant, l’on a appris aussi que cette fois-ci des vidéos seront filmés pour les postulants, occupants des habitations précaires ou dans des conditions de promiscuité inhumaine et misérable. Ces vidéos seront joints dans les dossiers des demandeurs pour servir et valoir ce que de droit comme preuves irréfutables.
Par ailleurs, pendant que la crise de logement sévit encore, des immeubles d’habitation sont transformés en administration ou des bureaux des multiples services publics de l’État.
Deux logements de l’étage supérieur sont abandonnés et livrés à une dégradation avancée. L’immeuble en question abritait le siège de l’ex-Office régional des viandes de l’Est (ORVE), dissous depuis. Maintenant, il abrite les bureaux de l’ANEM au rez-de-chaussée et ceux des services du commerce et l’inspection de travail au-dessus. Ainsi qu’une douzaine d’appartements vacants depuis 2013 à la cité 200 logements à Massinissa…etc.
A l’origine de cette crise de logement qui n’en est pas une, puisqu’elle est entretenue par l’injustice et l’iniquité dans toutes les distributions à l’effet d’aggraver les inégalités sociales et enrichir illicitement toute une faune de prédateurs lovés dans les institutions et les milieux de la maffia de l’immobilier.
En vérité, il s’agit bel et bien d’une crise de l’habitat clochardisé par des ghettos bétonnés dans une mixité urbaine sans harmonie respectueuse de la diversité de l’écosystème dans des villes, faussement appelées modernes !