Par : Hamid Daoui
Les travailleurs de l’entreprise communale des espaces verts (ECEV) souffrent le martyre avec leurs deux mois de salaires, mars et avril, impayés à ce jour. De surcroit, le troisième mois de mai en cours pointe à l’horizon, qui semble bouché, à l’instar des précédents 3 mois de la fin de l’année dernière, 2020.
Cette situation perdure depuis pratiquement 2013, date de la création précipitée et populiste sans aucune étude sérieuse sur des fonds publics de l’APC et quelques subventions de la wilaya provenant de l’embellie financière d’alors.A l’instar de l’ECEV, tous les gros budgets de la commune sont consommés par toutes les entreprises (EPCA, EGUVAM, ESAR, ECMAP et l’office OSCULT, sans contrepartie dans l’amélioration du cadre de vie des administrés de la ville et ses quartiers, exceptées les façades exposées aux visiteurs de passage et encore moins une animation culturelle quelconque.
Ainsi, après la crise financière et systémique qui s’est installée durablement, le développement communal est hypothéqué par la réduction des budgets de l’État et les problèmes structurels d’un système d’organisation des entreprises locales inadapté et budgétivore, dont les ouvriers et les administrés en font les frais.