Par : Chaffai Chawki
Les travaux de réhabilitation du tronçon de la RN80, reliant la daïra d’Ain Beida et la commune de F’Kirina, sont enfin achevés, en attendant l’installation des plaques de signalisation de part et d’autre de cette route nationale importante. Cette dernière démarre des wilayas de Guelma et Souk-Ahras, via la capitale des Haracta pour aller vers le Sud algérien, en passant par Khenchela, Batna et Biskra. Le trafic est incessant et le nombre de véhicules qui traversent cette route est incroyable, car Ain Beida demeure un grand carrefour de l’Est algérien qui relie plusieurs wilayas, en l’occurrence Oum El Bouaghi, Tébessa, Guelma, Souk-Ahras, Khenchela, Batna, Constantine et Mila. En 2007, il a été décidé d’inscrire une double voie reliant la commune de Berriche, dans la daïra d’Ain Beida et M’Toussa, à la limite de la wilaya de Khenchela ; seulement, ce projet n’a pas été réalisé pour des raisons qu’on ignore à ce jour, pourtant cette ligne encourage le développement dans cette région agropastorale et évite l’enclavement à une kyrielle de zones d’ombre de plusieurs communes, à savoir F’Kirina, Oued Nini, El Djazia, Berriche, Ksar S’Bihi, Dhalaa, R’Hiya, B’hir Chergui, Blala, Zorg…etc. Les populations de ces mechtas et douars vivent le calvaire pour l’évacuation de leur malades et femmes enceintes vers l’EPH Dr. Zerdani Salah d’Ain Beida et Med Bouhafs de Meskiana, surtout en hier où les routes sont impraticables. Les polycliniques et les salles de soins fermées le soir ne peuvent prendre en charge des cas graves, tels que les personnes victimes d’accidents de la routes ou domestiques, des urgences pour les enfants souffrant de fièvre ou des intoxiqués au monoxyde de carbone ou alimentaire. La double voie est impérative pour encourager l’investissement, rendre le trafic vers le Sud plus fluide qu’avant et, pour conclure, moderniser cette RN80 qui est un poumon pour toute la région.