Par : A.A
Si le déplacement au centre-ville de Constantine est relativement facile, le retour est synonyme de clavaire au quotidien, notamment pour les fonctionnaires. Sans doute aucun, cette situation ne date pas d’aujourd’hui, puisqu’elle remonte à de nombreuses années. Un problème que les responsables qui se sont succédés sur la ville ont vraiment échoué à « régler ». Pour preuve, Le citoyen est toujours confronté à ce récurrent problème du transport urbain. Que vous habitiez la nouvelle ville ou les autres parties de la ville, c’est la même scène qui se répète : des citoyens se bousculent pour gagner une place dans un taxi ! Visiblement très excédé par cette situation, un quadragénaire, rencontré juste à proximité de l’hôtel Cirta, n’a pas hésité à apostropher les autorités locales pour qu’elles interviennent et mettent un terme à cette anarchie qui règne dans le transport urbain, estime-t-il. Nous ne demandons qu’une chose, une seule, de nous assurer un moyen pour que nous puissions rejoindre nos domiciles sans subir cette infernale pression, a-t-il tenu à ajouter. Et la question qui intrigue la population est : où se situe réellement le problème ? Au regard du nombre « impressionnant » des taxieurs, le problème ne devrait jamais se poser. C’est l’un des paradoxes marquant la ville de Constantine. C’est aussi le résultat, s’accordent à dire certains analystes, d’une décision maladroitement prise par un ex-wali d’aménager la station Krekri en un espace de loisirs, sans songer à des solutions de rechanges fiables et durables. Les quelques solutions proposées jusqu’alors n’ont pas pu résoudre ni le problème de la circulation, ni celui du transport urbain. Pire encore, la situation s’est sensiblement aggravée et c’est toujours le citoyen qui paye, malheureusement, les frais d’une telle « absurdité ». Les services concernés par ce dossier doivent faire preuve de beaucoup d’imagination pour, effectivement, prétendre à une solution définitive du problème. C’est ce que revendique légitimement le citoyen à Constantine. Est-ce trop demander de revendiquer un moyen de transport pour rentrer chez soi ou regagner son poste de travail ? S’interroge un fonctionnaire d’une administration publique. Au rythme où vont les choses, le centre-ville risque d’être, un jour, carrément inaccessible ! En cherchant, en quelque sorte, à décentraliser et à donner de « l’oxygène » à une ville asphyxiée, ils n’ont fait que l’étouffer davantage !