Par : A.A
Entre le département des sciences de communication et les titulaires de doctorat en audio-visuel en particulier, le bras de fer est, semble-t-il, amorcé. Une affaire de candidatures rejetées par ce département pour des motifs, affirment les candidats concernés, peu convaincants, est à l’origine de cette affaire. Il s’agit selon les signataires d’une requête adressée au ministère de l’Enseignement supérieur, d’une exclusion, à peine voilée, de leur candidature aux postes ouverts à tous les postulants répondant aux critères exigés par les textes en vigueur. Toutes les tentatives entreprises par les candidats, pour effectivement faire valoir un droit tout à fait légitime, se sont malheureusement soldées par un échec. Pire encore, les responsables dudit département ont tout simplement affiché un niet total quant à une possible réintégration du groupe lésé. « Nous sommes vraiment lésés par cette exclusion et par cette attitude peu conviviale affichée par des responsables censés être à l’écoute des candidats, sans ségrégation aucune. Malheureusement, tout porte à croire que la ségrégation est bel et bien installée. Pour preuve, aucun autre responsable n’a daigné nous expliquer, jusqu’alors, les raisons d’une telle décision, certainement injuste », disent-ils. Les quelques arguments avancés par le responsable en question n’ont pu convaincu les pétitionnaires. Ces derniers sont plus que déterminés à aller jusqu’au bout d’une revendication légitimement exprimée. Pour en savoir plus sur cette affaire, il nous a été impossible de joindre les responsables du département. La balle est désormais dans le camp du recteur de l’université, appelé à trancher, dans les plus brefs délais possibles, dans un conflit qui risque de secouer, encore une fois, ledit département.