Par : Chaffai Chawki
Le stock non déclaré de pomme de terre saisi par les éléments de la DCP d’Oum El Bouaghi et la Gendarmerie nationale à Ain M’Lila a été vendu par tranche sur le marché et placettes des 12 daïras à 50 da le kilogramme. Depuis le 22 octobre, la DICPA chargée de cette tâche a liquidé 871 tonnes, dont 653 tonnes au niveau des wilayas limitrophes, à savoir Sétif, Guelma, Tébessa, Constantine, Khenchela, Jijel, Alger, Batna et Mila. 300 tonnes sont encore conservées dans les chambres froides à Ain M’Lila et l’opération se poursuit jusqu’à la vente de toutes ces quantités saisies qui étaient destinées au marché noir. Aujourd’hui, la pomme de terre, devenu un produit de luxe, est vendu à 120 dinars à Ain Beida, le chef-lieu de wilaya et Ain M’Lila et certains marchands indélicats continuent de la spéculer ainsi que d’autres produits à large consommation. Il y a quelques jours, le ministère du Commerce a insisté sur la déclaration de stock de n’importe quel produit dans les chambres froides et les hangars afin d’éviter la spéculation et la perturbation du marché à travers le pays. Les grossistes peuvent emmagasiner légalement leurs marchandises, telles que les denrées alimentaires. En tout état de cause, la vente de la pomme de terre s’est déroulée dans de bonnes conditions, seulement les quantités destinées aux grandes villes de la wilaya sont jugées insuffisantes pour casser les prix, avons-nous appris des citoyens qu’on a croisés dans les marchés de fruits et légumes.