Par : Chaffai Chawki
En cette période critique et inquiétante où l’on registre des centaines de malades par jour, atteints de la covid-19, avec un taux de mortalité galopant, le personnel de la santé a besoin d’être aidé par le mouvement associatif, la DASS, le CRA, les Scouts musulmans, les bienfaiteurs et les nantis. Il faudrait que tout le monde s’implique pour éviter la fatigue, la lassitude et le manque de sommeil aux médecins, aux paramédicaux, aux sapeurs-pompiers et aux services de sécurité. Ces malades ont besoin d’oxygène surtout et d’une prise en charge adéquate par deux équipes au moins. Dans le service de réanimation, ces soldats en blouses blanches sont complètement dépassés ; il a fallu l’intervention de leurs collègues dans les autres EPH pour atténuer le flux de personnes atteintes et se partager la tâche modestement. Quelques malades de la ville d’Ain Beida ont été évacués, avant hier, vers l’hôpital du chef-lieu de wilaya pour une meilleure prise en charge (disponibilité d’oxygène). Aujourd’hui, des malades et des familles ont besoin d’aide et de soutien de la part de la société civile, car la disponibilité des produits importants pour lutter contre ce virus est plus qu’impérative en ce moment. La santé est l’affaire de tout le monde, les riches doivent distribuer les masques et le gel hydro-alcoolique gratuitement aux citoyens dans les rues et de l’oxygène pour les structures hospitalières. Quant aux cliniques privées et officines, ces dernières doivent ouvrir le plus tôt possible leurs portes aux gens désirant se vacciner contre le coronavirus. C’est en ce moment qu’on a besoin de personnes volontaires pour l’organisation au niveau des points de vaccination ouverts dans les EPSP.