Par : A.A
Ils sont de plus en plus en nombreux les élèves soumis aux cours de soutien. Ces derniers n’ont plus le droit aux vacances scolaires puisqu’ils sont appelés à ne pas rater ces cours « chèrement » payés par leurs parents. Un constat qui ne date pas d’aujourd’hui. Depuis de longues années, les élèves des classes terminale, en particulier, sont privés de vacances d’automne, d’hiver et de printemps. Et pour cause, ces cours de soutien auxquels ils devraient impérativement assister. Entre un programme surchargé et inaccessible à la fois, et les cours de soutien, les élèves et leurs parents subissent aujourd’hui des pressions insoutenables, s’accordent à dire les spécialistes. Il s’agit d’un choix difficile et douloureux, avoue un parent d’une élève, scolarisé dans un lycée de la périphérie de la ville. L’école n’est plus un lieu de savoir par excellence, a-t-il tenu à marteler. Pour preuve, ces cours de soutien accordés aux élèves des trois paliers, affirme-t-il avec une pointe de chagrin. Le slogan de la gratuité de l’enseignement est certainement à revoir, poursuit-il. Un constat d’échec auquel tous les parents d’élèves, ou presque, adhèrent. Ce constat est également partagé par de nombreux spécialistes. Ces derniers estiment que les manuels scolaires, notamment du cycle primaire, ne sont pas du tout accessibles à des écoliers victimes de toutes ces réformettes scolaires. D’où le recours d’un élèves de deuxième année primaire, voire de première année, aux cours de soutien. Et c’est souvent dans des conditions difficiles, en termes de pédagogie, que ces cours de soutien sont accordés par les enseignants. Triste est de constater que nos élèves ne maitrisent ni leur langue maternelle, ni les autres langues étrangères, a tenu à dire un inspecteur de langue arabe. Idem pour les autres matières, et plus particulièrement les mathématiques. Sans commentaire.