Par : Amar Ait Bara
Poursuivant son programme établi au préalable, la cour criminelle de Annaba a eu à traiter, jeudi dernier, une affaire ayant trait au kidnapping, séquestration et viol sur un enfant mineur. Les péripéties de cette affaire ont eu lieu le mois de juillet 2019, lorsque la mère de la victime déposa plainte contre les 4 mis en cause pour viol et séquestration sur son fils, âgé à peine de 16 ans. La police criminelle a traité cette affaire de bout en bout et a traduit les accusés par devant le procureur de la République, puis au juge d’instruction. Ces concernés ont été accusés mais ont bénéficié de la liberté provisoire avant de comparaitre libres devant la cour criminelle avec les mêmes accusations retenues. Devant le jury, les 4 accusés ont niés les faits qui leur sont reprochés et disent qu’il doit y avoir une erreur. Alors que l’expertise médicale pratiquée sur l’enfant n’a rien décelé hormis quelques anciennes égratignures, selon toujours le médecin. Depuis le début de procès, les 4 accusés d’allure tranquille semblent n’avoir rien à se reprocher et la conscience tranquille. Dans son long réquisitoire, le représentant du ministère public relate le film des évènements et requis la peine de 20 années de réclusion criminelle à l’encontre des 4 mis en cause, C.E, C.M.E, D.M et C.S. Après les délibérations, la cour criminelle prononça la relaxe pour tous les accusés au bénéfice du doute. Au fait, il n’y avait pas assez de preuves pour inculper ces 4 mis en cause. Aussi au programme de la même journée du jeudi, une autre affaire criminelle ayant trait à la falsification, faux et usage de faux, qui a été reportée à la dernière journée de la session criminelle, par respect de la procédure.