Par : A.A
De l’eau à l’électricité, les coupures se multiplient à Constantine. Le citoyen est tantôt privé d’électricité, tantôt d’eau potable. Ces coupures intempestives semblent partager le vécu des habitants de Constantine et de la deuxième ville de la wilaya, à savoir El Khroub. Les citoyens de Daksi Abdessalem, de Boumerzoug, d’El guemas, de Benchicou, de Bekira, d’Oued Lehdjar, dans la commune de Didouche Mourad, entre autres, peuvent également en témoigner. Ils vivent ces derniers jours au rythme des coupures d’eau. Et ils subissent, quant à eux, encore et toujours, les aléas des coupures intempestives de courant. Et les habitants des autres parties de la ville finiront, sans doute aucun, par rejoindre ceux des quartiers précités. Nul n’est à l’abri de ces coupures de plus en plus fréquentes, notamment en ce mois. Le bout du tunnel n’est apparemment pas pour demain. La série des coupures est loin d’être terminée et ce, en dépit du satisfecit affiché par les services de la SADEG et de la SEACO. Certes, nous sommes loin des coupures des années précédentes, mais le problème demeure toujours posé. Deux secteurs clés touchés par une crise sans précédent, particulièrement celui de l’énergie électrique. À cette énergie, il faudrait certainement commencer à songer à d’autres sources d’alimentation. Et sur ce plan ce ne sont pas les solutions qui manquent. L’Algérie est un pays de soleil qui constitue, effectivement, un substitut idéal pour la seule source existante actuellement. De toute manière, cela n’est pas notre sujet du jour. En attendant qu’un jour, les « fameux » panneaux solaires seront installés sur le toit de nos maisons et de nos administrations, la double crise de l’eau et de l’électricité devrait être sérieusement prise en charge. Il est temps d’en finir avec ces faux arguments, la surconsommation entre autres, et commencer à travailler sur des bases saines, sans ambiguité aucune. D’aucuns estiment, à ce propos, que la solution à cette double crise réside dans notre mode de gestion qu’il faudrait impérativement revoir de fond en comble.