Par : Hamid Daoui
La mauvaise gestion de la ville d’El-Khroub se manifeste dans toute son ampleur et dans tous les domaines et secteurs d’activités. Depuis le tissu urbain largement dégradé jusqu’au cadre de vie tout entier. Les trottoirs détériorés avec des regards d’égouts sans couvercles, à ciel ouvert, de canalisations sanitaires ou autres conduites souterraines avec tout que cela représente comme dangers pour les piétons et désagréments pour la population.
Ainsi, après les risques potentiels en tous genres encourus et potentiels, voilà les coupures d’eau potable. Celles-ci réapparaissent en pleine canicule, comme ce fut par un passé pas si lointain. Si le problème de coupures a touché ces derniers temps toutes les contrées pour des raisons multiples, entre autre des pannes enregistrées dans les installations et conduites, en plus de la rareté de ce précieux liquide emmagasiné et des gaspillages tous azimuts, le Nord de la ville, précisément les divers quartiers des frères Spiga 238, frères Boucherit 900logts, El-Hana , El-Mouzina..etc, c’est le lieu le plus connu depuis les années 90s avec les cross-connexions et l’apparition des maladies à transmission hydrique (MTH). Cette contrée Nord se trouve, depuis quelques jours, privée de cette eau en pleine pandémie à travers le rebondissement des contaminerions du variant Delta de la Covid-19.
Lorsqu’on sait que la propreté se trouve à la base de la protection sanitaire anti-Covid avec l’administration des vaccins et l’observation scrupuleuse des mesures barrières, l’on reste perplexe devant la léthargie des autorités à divers niveaux afin d’intervenir et répondre aux doléances exprimées par les habitants sur les réseaux sociaux et directement aux entités ayant la charge de rétablir les pannes des réseaux de l’eau ou autres énergies indispensables à la vie des gens !
Cependant, l’engagement de la population par le volontariat de l’assainissement du milieu urbain de leurs habitations n’est plus le même que celui enregistré durant la première vague de la pandémie ! Le désenchantement de la population a démobilisé les gens qui n’affichent plus de crédit et encore moins de la confiance aux mesures préconisées pour endiguer la pandémie qui fait des ravages. Le formidable élan de solidarité a été brisé par les autorités qui excellent par la répression féroce. Le pays est actuellement exposé à toutes les catastrophes de la sécheresse, des feux de forêts et autres calamités avec, en point d’orgue, les menaces sur la souveraineté territoriale, populaire et numérique.