Par : A.A
Les administrations publiques devraient impérativement revoir, dans les mois à venir, leur budget relatif à la consommation de papier. C’est ce qui se dégage d’un constat établi par les services de contrôle financier et qui accable, à vrai dire, les différentes administrations publiques. Une consommation excessive, voire abusive, de papier a été effectivement constatée dans l’ensemble des administrations publiques. Les dépenses enregistrées, durant l’exercice écoulé notamment, sont là pour confirmer ledit constat, nous confia, sous couvert d’anonymat, un cadre du secteur.
Tout en reconnaissant que derrière ladite recommandation, il y a certainement les mesures d’austérité imposées par la situation financière difficile que traverse notre pays, il n’a pas manqué de rappeler, dans cet ordre d’idées, que l’Algérie est bien classée, en terme de consommation de papier, à l’échelle mondiale. « Et si nous sommes de grands consommateurs de pain, nous sommes également de grands consommateurs de papier », ironise-t-il. Un dilemme que les services de contrôle financier veulent définitivement régler, voire enterrer, via ladite recommandation.
Des instructions ont déjà été données aux chefs d’établissements et aux ordonnateurs afin qu’ils revoient leur copie en matière de gestion budgétaire des différentes dépenses relatives à la consommation du papier. Toujours dans cette optique, il a été recommandé aux agents des administrations publiques d’utiliser les rames de papier, de différents formats, en recto verso.
Entre ceux qui approuvent ces mesures d’austérité, allant dans le sens d’une réelle rationalisation des budgets, et ceux qui s’opposent à la dite recommandation, le débat est ainsi lancé. Il est à noter, par ailleurs, que les secteurs qui consomment plus de papier, selon toujours notre interlocuteur, sont, entre autres, les collectivités locales, l’éducation nationale, la santé et les finances. « Mais, la palme d’or revient, incontestablement, aux collectivités locales », a-t-il tenu à préciser.