Le procès en appel de l’ancien ministre chargé des micro-entreprises, Diafat Nassim, prévu hier devant la première chambre criminelle de la Cour d’Alger, est reporté au 12 mars. Le report fait suite à une demande présentée par le collectif de la défense, rapportent de sources judicaires.
La même instance judiciaire a, auparavant, ordonné une enquête complémentaire dans cette affaire avec désignation pour d’un expert chargé de procéder à une contre expertise judiciaire, et ce, à la demande des avocats de la défense ayant interjeté appel. Rappelons qu’en fevrier 2024, le pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) avait prononcé une peine de 5 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million de dinars à l’encontre de l’ex-ministre délégué, poursuivi pour des accusations liées à la dilapidation de l’argent public, trafic d’influence et enrichissement illicite.
Le pôle avait, également, ordonné la confiscation de tous ses biens fonciers et mobiliers, avec obligation pour ses quatre sociétés de verser une compensation estimée entre 7 millions et 600 000 de dinars, au profit de la Société algérienne de réalisation d’équipements et d’infrastructures métalliques «ALRIM», de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE), du Fonds de garantie des crédits et du Trésor public.
Le Tribunal avait, aussi, condamné seize accusés dans la même affaire, dont des membres de la famille de Nassim Diafat, et l’ancien directeur général de la société ALRIM, à des peines allant entre cinq ans de prison ferme et un an avec sursis, tandis que vingt-et-un autres accusés ont été relaxés. Selon l’arrêt de renvoi, Nassim Diafat a été placé en détention provisoire, ayant été poursuivi pour des accusations liées, entre autres, à la dilapidation de l’argent public et au trafic d’influence, en vue de permettre à des membres de sa famille de bénéficier d’avantages, notamment dans la société ALRIM.
Par : Akram Ouadah