Par : Hamid Baali
Le centre de loisirs scientifiques Salah Boubnider, implanté sur les hauteurs du chef-lieu, avait été dévasté durant la nuit du 25 novembre 2018 par un terrible incendie qui avait complètement ravagé la salle de conférences abritant près de trois cents fauteuils, la sonorisation, la climatisation et d’autres installations. L’intervention des sapeurs-pompiers de l’unité principale, qui avait nécessité 5 heures d’efforts, avait limité les dégâts, puisque les structures d’accompagnement avaient été sauvées.
Les autorités locales avaient réagi en octroyant une enveloppe de 4,7 milliards de centimes pour permettre la remise en état de cet établissement d’intérêt général. Force est de constater que les travaux accusent un retard sans précédent et ce, au grand dam des centaines de jeunes, des éducateurs et formateurs. Les conférences, les cérémonies et les activités organisées par les autorités locales, les associations et les organisations nationales sont gelées ou bien délocalisées L’ancien wali, actuellement en poste à Sétif, avait instruit le DJS aux fins de lancer dans l’immédiat les lots concernant la toiture, les installations électriques qui nécessitaient un montant global de 2 milliards de centimes et de programmer la réhabilitation du CLS en acquérant de nouveaux fauteuils, une climatisation et une sonorisation.
Le directeur de la jeunesse et sports devait organiser méthodiquement cette opération, sachant qu’une indemnisation sera fournie par les assurances, comme le prévoient les textes en vigueur. Pour des raisons inexpliquées, ce CLS n’a toujours pas ouvert ses portes et cela perdure depuis deux ans et demi ! Des citoyens se sont rapprochés de Le Provincial pour déplorer ce retard intolérable et ils saisissent cette opportunité pour lancer un appel pressant aux autorités afin que le CLS Salah Boubnider puisse reprendre ses activités en direction de la population.