Par : A.A
Après les enseignants de la faculté des lettres et des langues de l’université 1 de Constantine, des frères Mentouri en l’occurrence, c’est au tour des résidentes de la cité universitaire Lala Fatma N’soumer, sise à la nouvelle ville d’Ali Mendjeli, de monter au créneau afin de dénoncer ce qu’elles appellent l’insécurité des lieux. Elles revendiquent, en effet, plus de sécurité dans une cité universitaire, à la fois éloignée et enclavée. Un constat que des membres de l’APW partagent également. D’où l’explication, d’ailleurs, de ces agressions à répétition auxquelles les étudiantes sont confrontées et dont les auteurs sont des extra-universitaires. Toutes les conditions sont, effectivement, réunies pour que ces agresseurs commettent leurs actes, et ce, dans l’impunité totale. Les alentours de ladite cité ont souvent été, depuis de longues années, le théâtre de violences et de batailles rangées. « Les responsables concernés sont plus que jamais interpellés afin de donner des garanties allant dans le sens d’une amélioration certaine de la sécurité dans notre cité », ont scandé les représentantes des résidentes de Lala Fatma N’soumer. « Des revendications que tout le monde juge légitimes. Il n’est pas du tout acceptable que l’on continue à étudier, a tenu à dire une résidente, dans des conditions pareilles ». Triste est de constater que la violence, sous toutes ses formes, continue, en dépit des dispositifs mis en place par les services concernés, de gagner du terrain. De l’université aux autres paliers scolaires, la violence a pris des proportions alarmantes. D’où l’appel à des mesures fermes en matière de sanctions contre ces nouveaux maîtres des lieux.