Par : Amar Ait Bara
Les habitants de l’AADL de Sidi Achour et des Allemands ont soif et souffrent, en ces moments de grandes chaleurs, d’une pénurie d’eau chronique et ces derniers ne sont alimentés en eau potable qu’un jour sur quatre selon eux. Aussi, ces derniers s’alimentent en eau de source quotidiennement à partir des citernes au prix fort, car l’eau n’arrive plus aux robinets, restés à sec. Et, quand l’eau est distribuée, la pression faible ne permet pas d’alimenter les logements des étages supérieurs, car de nombreux locataires utilisent des surpresseurs et ce produit vital n’atteint jamais les habitants du haut de l’immeuble, réclament-ils. Les éternelles défaillances dans la distribution et les histoires de pompes en panne ont plongé certains quartiers de la ville d’Annaba dans une grave crise de distribution depuis déjà le début de l’été. Selon les habitants, cette pénurie n’a que trop duré, elle les pénalise cruellement, surtout qu’aucune solution n’a été dégagée à l’effet de mettre fin à ce calvaire. Ceci dit, ces perturbations relatives à la distribution d’eau sont devenues courante dans certains quartiers de la ville d’Annaba, plus que jamais livrés aux aléas de la gestion précaire du précieux liquide. Il faut souligner qu’à chaque fois, ce sont les mêmes arguments des pannes invoquées pour justifier cet état de choses qui s’éternise, devenant insoutenable pour une population sans cesse injustement sanctionnée, même pendant la dernière fête de l’Aïd El Adha où la crise de l’eau a encore inopinément frappé en se prolongeant dans le temps. Maintenant plus que jamais, il faut remplacer les pompes, les tuyaux et les canalisations de l’AEP vétustes et permettre ainsi à la population de s’alimenter convenablement en eau potable. Face à ce problème récurrent, les citoyens sont contraints d’avoir recours aux citernes des tracteurs pour s’abreuver et éventuellement transporter l’eau jusqu’aux étages supérieurs. Les interruptions d’eau sont scandaleusement répétitives, la question est devenue d’actualité et les citoyens en ont ras-le-bol de cette situation.