Par : A.A
Face à la complexité du dossier de la circulation routière à Constantine, on est en droit de s’interroger légitimement sur la stratégie à adopter pour prendre définitivement en charge le problème. Selon Abdelhak Berkane, un ex-cadre de l’ANAT, l’Agence nationale de l’aménagement du territoire, Il faudrait se rendre à l’évidence et reconnaitre que la solution à tous les « maux » de la circulation dans la troisième ville du pays réside dans les échangeurs. Les trémies réalisées, ou en cours de réalisation, ne feront que minimiser les « dégâts », estime-t-il. Un constat auquel le monde entier a adhéré depuis de très longues années. Il suffit de visiter une des grandes villes, d’un pays développé bien entendu, pour se rendre compte de l’importance de ces ouvrages. Avec un parc auto, certainement plus important que le nôtre, ils arrivent, grâce aux échangeurs, à circuler librement, expliqua ce spécialiste. Il ne s’agit nullement, affirma-t-il, d’un miracle ou d’une prouesse, mais plutôt d’une réelle prise en charge d’un problème par des responsables soucieux des préoccupations de leurs concitoyens. Un sens que nos responsables n’arrivent toujours pas à saisir. Pour preuve, au lieu de régler définitivement le problème de la circulation routière, ils continuent d’opter pour des solutions provisoires. Et la réalisation de ces trémies dans les différentes parties de la ville de Constantine fait partie, selon notre vis-à-vis, de ces solutions provisoires. Face à une forte densité de la population, il était plus judicieux de songer à réaliser des échangeurs au lieu de ces trémies, s’accordent à dire tous les spécialistes en aménagement du territoire. Ces derniers ne sont pas associés, ou rarement, dans ces décisions importantes relatives au développement local des grandes métropoles. Et l’on revient à dire, encore une fois, que seuls les échangeurs sont en mesure de contribuer efficacement à la fluidité de la circulation dans la ville du vieux Rocher. En fait, si cette solution serait, un jour, adoptée par les autorités locales, nous souhaitons qu’elle touche tous les points noirs relatifs audit problème.