Par : A.A
En ces derniers jours de Ramadhan, les opérations collectives de circoncision vont certainement se multiplier et les risques aussi et ce, en dépit des mises en garde des services de la santé. Le spectre de l’affaire du Khroub plane toujours sur les esprits. Une affaire qui s’est soldée, rappelons-le, par le drame de deux familles, ou plutôt de deux enfants, mutilés suite à une simple opération de circoncision. Seize ans après, les deux familles se rappellent encore de cette opération qui a viré au cauchemar.
Le 30 novembre 2005, une date qui restera gravée dans la mémoire des deux enfants. Un scénario que les services de la DSP tiennent à éviter. Ainsi, toute opération de circoncision collective, initiée par les associations caritatives, sera soumise, médicalement parlant, à des conditions draconiennes, nous confia une source crédible. Et de poursuivre, tout devrait être réuni pour circoncire les enfants dans les meilleurs conditions possibles. Il n’est pas question de laisser les choses sans contrôle.
Du site de l’opération, à l’équipe médicale chargée de ces circoncisions, à la stérilisation systématique du matériel utilisé, entre autres, toutes les conditions devraient être réunies pour réussir ces opérations de solidarité dont les bénéficiaires sont des enfants issus de milieu social défavorisé, ajouta notre source. Bref, aucune opération de circoncision n’est donc tolérée en dehors d’un milieu hospitalier proprement dit. Et sur ce plan, la dernière instruction ministérielle est claire, nette et précise.