Par : A.A
Rien ne semble échapper aux délinquants. Tous les moyens semblent bons pour ces jeunes voyous. Ni l’école, ni même une mosquée, ne semble échapper aux méfaits de ces individus. Et ce ne sont certainement pas les exemples qui manquent pour illustrer un constat à la fois frustrant et regrettable. Le cas du square Chérif Boursas, en contrebas du CHU Benbadis, en est un. Depuis plusieurs années, le personnel de l’hôpital n’a cessé de crier son ras-le-bol quant à la dégradation d’un jardin public squatté par un groupe de jeunes. Ils l’ont transformé en un lieu de prédilection pour consommer de la drogue et autres boissons alcoolisées, a tenu à nous dire un médecin, rencontré il y deux jours juste à l’entrée du square précédemment cité. Un avis qu’il partage avec tous les travailleurs du CHU. Toutes les tentatives entreprises, en direction des parties concernées par cette affaire, l’APC, entre autres, se sont malheureusement soldées par un échec. Il s’agit, en d’autres termes, d’un laisser-aller qui ne dit pas son nom. Sinon, par quoi peut-on expliquer que des jeunes s’adonnent à la drogue, dans l’impunité presque totale !? Toutes les conditions semblent, hélas, réunies pour que ce groupe arrive à trouver refuge dans cet espace. Ce jardin public a besoin, tout simplement, d’être « récupéré » par les services de l’APC. Est-ce possible ?