Deux sujets ont toujours été au centre des préoccupations des habitants de la commune de Chétaïbi : l’électricité et l’eau. Pendant des années, les ruptures de courant étaient très fréquentes, n’épargnant aucune saison. Les doléances auprès de la SONELGAZ de Berrahal restaient souvent lettres mortes. Mais ce triste épisode fait désormais partie des mauvais souvenirs car les pannes sont devenues rares au grand bonheur de la population locale.
Quant au problème de l’alimentation en eau potable, sujet du jour, il continue de faire voir des vertes et des pas mûres aux locaux comme aux estivants en été. D’ailleurs beaucoup de vacanciers choisissent leur lieu de séjour en fonction de la disponibilité de cette denrée (La Marsa, El Kala, Jijel…). Mais voilà qu’à la faveur d’un projet sectoriel, une nouvelle source d’approvisionnement est à l’ordre du jour, mieux : les travaux sont en cours tout au long de la route qui mène de Tréat à Chétaïbi. Les engins creusent au bord de cet itinéraire d’environ vingt kilomètres pour déposer des conduites de 25 centimètres de diamètre.
Les mêmes travaux ont lieu de Berrahal jusqu’à Tréat Le projet en question est dû au barrage d’El Tarf qui alimente toute une région dont Annaba et bon nombre de ses communes à l’exemple de Berrahal qui à son tour constitue le point de départ de la ligne conduisant au site balnéaire suscité.
A signaler que cette nouvelle source d’AEP s’ajoute à celle de La Marsa (usine de dessalement) estimée à 2500 m3 tous les trois jours selon le contrat qui fixe le quota.
Ainsi, nous confie le maire, l’eau coulera des robinets H 24 dans cette commune qui a subi le calvaire des restrictions des années durant. Ces quantités d’eau s’ajouteront à celle du réseau de Guerbez (non loin de l’usine de ciment Hadjar Essoud) même si celui-ci a toujours fonctionné par intermittence car les pannes étaient fréquentes au niveau des stations. L’autre problème des piquages effectués frauduleusement par les agriculteurs, a aggravé la situation en réduisant le débit.
Par : Kh. AMEUR