Par : A. A
C’est souvent dans des conditions difficiles que les candidats au permis de conduire sont aujourd’hui soumis. Un constat que tout le monde partage. Le travail dans les centres d’examen, qui existent actuellement, ne répond plus aux exigences d’un métier de plus en plus clochardisé, avoue le directeur d’une auto-école. Un problème que la direction des transports semble prendre en considération et qu’elle compte régler dans les mois à venir. Un projet relatif à l’aménagement de trois sites à Constantine serait ainsi adopté par les services concernés, nous a affirmé une source crédible. Les trois sites sont déjà choisis. Il s’agit, en effet, d’Ali Mendjeli, Djebel El Ouahch et Didouche Mourad. Chacun des sites, une fois les travaux d’aménagement terminés, prendra en charge les candidats habitant les quartiers limitrophes. L’objectif est d’améliorer, bien évidemment, les conditions de travail des autos écoles et de répondre progressivement aux normes mondialement requises dans un domaine marqué, faut-il le reconnaitre, par un laxisme inouï. Avec une demande sans cesse croissante, « l’accès » au document rouge devrait être soumis à des règles plus strictes. Que le candidat, en termes plus clairs, soit soumis à un test psychotechnique est une des suggestions à laquelle les services concernés devraient sérieusement penser. Il s’agira, en quelque sorte, d’une condition que l’on estime nécessaire et qui s’inscrit, en effet, dans cette volonté de remédier à cette situation qui prévaut sur nos routes. Celles-ci continuent de tuer chaque jour sans que l’on se pose la question : où réside effectivement le problème ? Pour certains experts, l’explication du phénomène est à chercher dans le travail effectué actuellement par les auto-écoles. Sur ce plan, beaucoup reste à faire, affirme notre vis-à-vis. Sans doute aucun, la responsabilité est partagé par tout le monde, y compris par les parents. Ces derniers qui sont, d’ailleurs, appelés à jouer pleinement leur rôle dans la lutte contre l’hécatombe des accidents de la route. Avant que l’on décide d’acheter une voiture à son fils, il fallait le responsabiliser et le sensibiliser à la fois, a tenu à marteler S.R, une mère de famille rencontrée dans une auto-école à Sidi Mabrouk.