Par : Boudiba Yazid
C’est dans de très bonnes conditions que le wali, M. Mohamed Barka Dahaj, accompagné du P/APW adjoint, du représentant local du médiateur de la République et des autorités civiles et militaires, a donné hier le coup de starter de la campagne moissons-battage de la saison 2020/2021 et ce, depuis l’extrême Sud de Tébessa, dans la région dite Ras Toub, relevant de la commune de Ferkene. Selon le directeur des services agricole de la wilaya de Tébessa, Saïd Thamen, la prévision de récolte cette année est de l’ordre de 200.000 quintaux de blé tendre, de blé dur, d’orge et des semences étalés sur une superficie de 5.720 hectares. Il a ajouté que la wilaya de Tébessa compte beaucoup sur les régions du sud pour sauver la campagne. Cette année, la récolte est assez moyenne, avec une production de 40 à 60 quintaux par hectare. Pour la bonne réussite et le bon déroulement de cette campagne, la wilaya a réuni toutes les conditions favorables où des moyens humains, logistiques et matériels ont été mobilisés, notamment par la création dans cette région de deux points de collecte de proximité numérisés, équipés en pont bascule et qui sera aussi un point de distribution des semences et des engrais, de capacités respectives de 50 et 31.000 quintaux, 40 moissonneuses batteuses et 40 camions de capacités 20 tonnes, destinés au transport de la récolte aux points de stockage. A cette occasion, le wali a déclaré que la réussite de la filière des céréales à Tébessa se doit aux régions du Sud où les récoltes constituent 60 % de celles de toute la wilaya. M. Dahaj a exhorté les responsables à élargir les superficies d’exploitation pour augmenter la production. Cela est possible surtout que ces régions disposent d’un sol fertile et d’un patrimoine hydrique très important. Ces zones par leurs potentialités deviendront un pôle agricole par excellence. Mohamed Barka a recommandé d’accompagner et soutenir les jeunes détenteurs de projets dans le secteur agricole et faire émerger de nouveaux mécanismes de réflexion qui permettront la transition vers des industries alimentaires transformatrices, comme l’une des alternatives pour diversifier l’économie nationale.