Par : Chaffai Chawki
Depuis deux jours, les sapeurs-pompiers occupaient la place du 1er novembre, située en plein centre-ville de la capitale des Haracta pour vacciner la population. Tous les moyens matériels et humains ont été mis à la disposition du personnel médical pour réussir cette campagne de vaccination contre la Covid-19. Les sujets sont accueillis tôt le matin dans une première ambulance où on leur teste la glycémie et la tension artérielle et on les vaccine dans les deux autres ambulances. L’opération s’est déroulée dans de bonnes conditions et dans une atmosphère placide en dépit de cette marée humaine qui s’est prestée durant cette période. Après la vaccination, les organisateurs délivrent un carnet au patient pour se présenter dans 21 jours ou plus, selon le vaccin, pour recevoir la 2ème dose. “Je suis vaccinée maintenant, je n’ai pas peur du virus …”me confie une sexagénaire. Un diabétique ajoute : “C’est la course contre la montre, la pandémie gagne du terrain et tue chaque jour, alors pourquoi refuser le vaccin”. Sur cette esplanade du square, on y trouve toutes les catégories de la société, les jeunes, les moins jeunes et les séniles généralement des malades chroniques atteints de différentes pathologies. La campagne de vaccination a débuté depuis plus de deux semaines dans l’EPSP d’Ain Beida où les citoyens ont été vaccinés à la polyclinique Delfi Brahim, de la cité Bouakouz et au niveau de la place du 1er Novembre et la mosquée” El Hidaya” sise cité Murienne. Pour rappel, l’EPSP a ouvert plusieurs points de vaccination, en l’occurrence 10 salles de soins, 8 polycliniques et un chapiteau en plus du siège de la CNAS qui sera opérationnel incessamment. Les mosquées, à travers toutes les communes de cette circonscription à savoir Meskiana, Dhalaa, F’Kirina et Berriche accueilleront le jour du vendredi les fidèles pour la vaccination juste après la prière. Les gens qu’on a approchés sont convaincus de cette initiative et de se faire vacciner pour contrer la prolifération de ce virus mortel.