Par : Zaoui Abderaouf
La peur de mourir pour certains, mettre au défi le virus pour d’autres , le « je m’en foutisme» pour d’autres et l’attente de la mort divine « écrite » pour le reste font que les citoyens ne se bousculent pas devant les 40 centres de vaccination fixes et les 43 équipes mobiles ouverts et réquisitionnés spécialement pour la journée nationale de la vaccination ou le Big Day qui se tient depuis le 4 septembre dans tous les villages, villes et zones d’ombre. Le Big Day prendra fin le 11 septembre, les citoyens ont toute latitude pour décider. Certains individus se fichent éperdument de la covid-19 et continuent de croire que ce virus n’existe pas, aussi la vaccination pour ces derniers est le dernier de leurs soucis. D’autres citoyens, hantés par la peur de contracter le virus ne cessent de courir de centre en centre pour se faire vacciner, ils croient fermentent en cette maladie et craignent pour leurs vies et pour celles de leurs familles. Des appels à la vaccination, via les médias et les réseaux sociaux, font l’éloge et les bienfaits de la vaccination depuis quelques jours et appellent les citoyens à se rendre en masse aux centres de vaccination, la vaccination est, selon les spécialistes de la santé, le meilleur moyen de se protéger contre le virus. Au premier jour du Big Day, quelques heures avant la fermeture des centres à 20heures, plus de 2.300 citoyens se sont faites vacciner, a affirmé Samira Dekkari, la directrice de la santé et de la population de la wilaya de Mila, sur les ondes de la radio locale. La directrice a tenu à expliquer aux auditeurs que la vaccination protège efficacement contre le virus et met tous les « vaccinés » à l’abri des complications de la maladie. Les « vaccinés » résistent beaucoup plus au virus beaucoup plus que les non-vaccinés et ne nécessitent parfois que des petits soins, est le message de la directrice aux personnes encore réticentes à la vaccination.