Plus de 8700 postes pédagogiques, dont 4200 dédiés aux bénéficiaires de l’allocation de chômage, sont programmés pour cette deuxième session du secteur.
À deux semaines, ou presque, de la clôture des inscriptions, relatives à la session de février 2025, prévue le 15 février prochain, les établissements du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels sont à pied d’œuvre.
Il est nécessaire de ratisser large du côté de ces jeunes indécis et sans emploi, affirme une conseillère d’un CFPA. Il s’agit d’un choix qui n’est guère facile, estime-t-elle. Et d’enchaîner, il fallait trouver les mots justes afin de convaincre ces jeunes réticents. Tout une commission composée de conseillers à l’orientation et de formateurs, est là, a tenu à préciser Rafik Djoudi, le premier responsable du secteur à Constantine, afin d’accompagner ces jeunes dans le choix d’un métier ou d’une spécialité. L’apport des parents, à ce propos, n’est pas à démontrer, affirme notre interlocuteur.
Plus de 8700 postes pédagogiques, dont 4200 dédiés aux bénéficiaires de l’allocation de chômage, sont programmés pour cette deuxième session du secteur, nous confie le directeur de wilaya. Et de poursuivre, cette campagne, qui bat son plein, s’inscrit dans cette démarche d’élaborer, avec la contribution des parents, un projet professionnel qui puisse répondre aux besoins les plus légitimes du candidat. Un enjeu important pour la réussite de son cursus de formation, selon notre interlocutrice. Le demandeur de formation est appelé à se pencher sérieusement sur son avenir, ou plutôt sur son devenir professionnel, réitère M.Djoudi.
Un avis qu’il partage avec l’ensemble des cadres du secteur. Les temps sont difficiles, et il faudrait que les jeunes, en quête d’une qualification professionnelle, saisissent l’importance d’apprendre un métier synonyme d’une insertion facile dans le monde du travail. La balle est désormais dans le camp, à la fois, du demandeur de formation et de ses parents.
Par : A.A