Par : Hamid Daoui
L’examen du BEM n’a pas fait que des heureuses collégiennes et collégiens qui ont pu passer miraculeusement l’épreuve. Celle-ci a été élaborée sans concertation avec le personnel pédagogique, en particulier le corps des inspecteurs d’académie !
La matière des mathématiques a provoqué l’exaspération des élèves, des enseignants et des parents par le fait que les cours de maths n’ont pas été enseignés durant cette année scolaires ou du moins superficiellement abordés en 2ème et 3ème année de l’enseignement moyen, apprend-on auprès d’un inspecteur très estimé. Ceci pour sa qualité de professeur au sein d’un CEM, avant d’accéder à ce grade d’inspecteur dévalorisé par le système éducation comme pour toutes les matières enseignées qui se limitent au bourrage du crâne avec l’idéologisation religieuse de l’enseignement anti pédagogique que l’ex-ministre Mme Nouria Benghabrit a vainement tenter de réformer avant d’être éjectée par les forces conservatrices dans le pouvoir et dans le corps de l’Education lui-même !
La réduction des cours imposée par les mesures sanitaires résultant de la pandémie et, en particulier celui des maths n’ayant pas été enseignés pendant l’année scolaire 2020/2021 lors du déroulement de l’examen a fait rebuter les élèves qui ont participé à ces épreuves, apprend-on auprès de parents d’élèves d’un établissement moyen situé à la banlieue Ouest de Boussouf à Constantine ! Les candidats-es ont été mentalement bloqués et n’ont pu aborder le sujet « difficile » de maths. « L’élève devrait connaitre la ‘’clé de sa solution’’ qu’il ne pouvait posséder qu’à travers beaucoup de cours et d’exercices dont il n’a pas eu accès durant son cursus scolaire de l’année », ajoute l’inspecteur précité. Ce qui laisse penser que ce sujet aurait été élaboré par des extras du secteur de l’Education ou encore des personnels retraités, loin de la réalité concrète en cours ou encore par complaisance au ministre en poste, étant lui-même, un ex-professeur de mathématiques.
Dans le CEM précité, des élèves postulants au BEM se sont évanouis en plein examen et ont été évacués, raconte un parent d’élèves venu récupérer son enfant alors que d’autres ont fait dans leurs froques et le reste a abandonné l’examen pour rentrer chez soi, conclut-il révolté par le « massacre » commis sur l’avenir des générations futures qui ne sont pour l’instant ni une majorité et encore moins une minorité électorale pour le recyclage d’un système maffieux préoccupé par ses intérêts sur leur dos et l’avenir de l’Algérie!