Par : Hamoudi Chebout
Le barrage de Chebabtas dont les premières études remontent au Plan de Constantine, est en léthargie, malgré que l’Etat algérien ait décidé de le ressusciter. Toutes les études préliminaires ont été finalisées, même l’étude de faisabilité, par plusieurs bureaux d’études nationaux et surtout étrangers.Sa capacité, de l’ordre de 65 millions de mètres cubes, permettra l’irrigation de 1.000 hectares extensible à 2.500.
Son impact touchera toute la wilaya d’Oum El Bouaghi et une partie de la wilaya de Tébessa, en ce qui concerne l’eau domestique. D’un coût initial de 600 milliards et, malgré son maintien parmi les barrages en projet, rien n’a été fait, alors que la sonnette d’alarme est constamment tirée. Ce barrage permettra de ressusciter Oued Meskiana qui a son origine dans l’embouchure de deux autres oueds, à savoir Lekmine et Refraf, sans compter les eaux des crues surtout d’automne, à partir de Ayad et Djazia
A chaque fois, ce sont des millions de mètres cube d’eau qui transitent par le lit de cet oued pour se déverser en Tunisie. La réalisation de ce barrage sera le déclic, précurseur à une relance économique avérée, qui permettra la création de centaines d’emplois directs et beaucoup plus indirectement, vu que la seule et unique alternative est l’agriculture et les industries de transformation.Les citoyens de la daïra de Meskiana, ainsi que ceux de onze autres communes relevant de notre wilaya, n’ont pas cessé de rappeler aux pouvoirs publics que cette région lance un SOS.
Nous rappelons que sur le journal officiel de la République algérienne, il figure parmi quatre autres barrages à réaliser.La récente proposition pour l’étude quant au transfert de l’eau du barrage Ourkis vers Meskiana d’un coût de 80 milliards, n’est qu’une solution palliative, qui sera caduque d’ici quelques années. Donc, la réalisation du barrage de Chebabtas est vital pour toute la région.