Par : A.A
La gestion des élus locaux est encore une fois mise à nu. Il a suffi, avant-hier, en fin d’après-midi, quelques millimètres de pluies pour que plusieurs quartiers soient inondés. Et à ce propos, les habitants de plusieurs quartiers de la ville du vieux rocher, Daksi Abdessalem, Boumerzoug, El guemas, le 4eme Km, Serkina, Ziadia, La Bum, entre autres, peuvent en témoigner. En l’espace de 30 minutes, voire moins, ces deux quartiers populaires ont été totalement inondés. Un problème qui refait surface en cette période orageuse. Une situation à laquelle il fallait s’y attendre, en procédant à un curage régulier et permanent des avaloirs. Un sens d’anticipation nécessaire dans la gestion d’une ville, s’accordent à dire les spécialistes en aménagement du territoire. Malheureusement, ce sens de l’anticipation ne semble pas figurer sur l’agenda des responsables et des élus locaux qui ne bougent, en général, que lorsque des dégâts sont enregistrés. L’évacuation des eaux pluviales, faut-il encore une fois le rappeler, fait partie de la gestion d’une commune. Un aspect que les locataires de l’hôtel de ville semblent négliger. Pour preuve, les quartiers de Constantine sont souvent inondés après chaque précipitation. Une suite logique au « bouchage » des avaloirs. Un constat facilement vérifiable. Un simple tour d’horizon, à travers les quartiers et les différentes artères de la ville, est suffisant pour se rendre compte de l’état de nos avaloirs, qui sont à longueur d’année « bouchés ». Un problème qui est à l’origine de tous nos malheurs, en cette période marquée par les grands orages. Et nous sommes, encore loin, de la période des grands orages et nous subissons déjà les désagréments des inondations. Une situation qui demeure toujours gérable, mais à condition de commencer par les travaux relatifs à l’assainissement des avaloirs, seuls points de chute des eaux pluviales dans une ville. La balle est désormais dans le camp des services municipaux.