Les bancs blancs récemment installés le long de la corniche d’Annaba n’ont pas résisté plus de quatre jours avant de se dégrader. Leur couleur a rapidement été terni par des taches de café renversé, transformant leur couleur en jaune. Des miettes de gâteaux et de pain jonchent les bords de ces bancs, tandis que des tas d’ordures et de détritus s’amoncellent autour de ces lieux de détente. Jour après jour, ce spectacle désolant met en lumière l’incivisme de certains citoyens, dépourvus de tout sens d’humanisme et de civisme.
Le constat est encore plus amer sur la plage Rizi Amor (ex-Chapuis), où des amas de bouteilles d’eau, de jus, ainsi que des tasses jetables de café et de thé jonchent le sable, malgré la présence de quatre poubelles à l’entrée de la plage. Il semble que rien ne peut mettre fin à ces comportements inciviques et nuisibles qui ternissent l’image de la ville et la propreté de ses plages en pleine saison estivale.
Ces actes délibérés pèsent lourdement sur les travailleurs municipaux et les agents de nettoyage, qui redoublent d’efforts pour accomplir leur noble tâche et maintenir la propreté derrière ces individus irresponsables.
Ni les campagnes de nettoyage, ni les initiatives de sensibilisation ne semblent avoir un impact concret. La seule solution réside dans la dissuasion et l’application stricte de la loi contre le jet aléatoire des déchets. C’est dans ce contexte que l’association Green Bike a lancé la campagne “Tarmi Tkhales” (tu jettes, tu payes), une initiative bien accueillie et largement soutenue. Cette campagne vise à responsabiliser les citoyens et à protéger la beauté de la ville d’Annaba, en imposant des sanctions à ceux qui persistent dans leurs comportements inciviques.
Pour que cette initiative porte ses fruits, il est essentiel que chacun prenne conscience de l’importance de préserver l’environnement et respecte les efforts des agents de propreté qui travaillent sans relâche pour maintenir la ville dans un état irréprochable.
Par : Ikram Saker