Trois jours après les festivités de l’Aïd El-Adha, les prix des légumes et des fruits ont finalement retrouvé leur niveau normal, après avoir subi une augmentation inexplicable juste avant cette fête religieuse, non seulement au niveau local mais aussi à l’échelle nationale.
À la veille de l’Aïd El-Adha, fête religieuse marquée par des célébrations et des repas festifs, les prix des légumes et fruits ont atteint des sommets inquiétants. Les courgettes à 300 DA le kilo, les navets à 500 DA, les pommes de terre à 100 DA, et la laitue à 350 DA sont autant d’exemples de cette flambée des prix qui a pris de court les consommateurs.
Nombreux sont les citoyens qui, déjà privés de la possibilité d’acquérir un mouton pour le sacrifice en raison de prix exorbitants, ont dû renoncer également à l’achat de produits de première nécessité. Cette situation est d’autant plus préoccupante que ces produits alimentaires sont essentiels pour préparer les repas traditionnels de cette fête sacrée.
Il est indéniable que certains commerçants et vendeurs profitent de l’augmentation de la demande en cette période pour pratiquer des prix démesurés, au détriment des consommateurs. Cette exploitation commerciale est, sans doute, motivée par un appât du gain sans scrupule.
Les citoyens, en tant que victimes de ces pratiques abusives, appellent à une intervention urgente des autorités compétentes. Il est plus qu’essentiel que des mesures de contrôle strictes soient mises en place pour réguler les prix des produits alimentaires, surtout en période de fêtes. Des sanctions sévères devraient être imposées aux commerçants et vendeurs qui enfreignent les règles, afin de protéger les consommateurs de ces abus.
En ces temps de festivités, où la solidarité et le partage devraient primer, il est déplorable de constater que l’avidité de certains prive les familles de la possibilité de célébrer dignement l’Aïd El-Adha. C’est toujours le simple citoyen qui est le sacrifice de ces actes dénués d’humanité.
Par : Ikram Saker