Face à l’expansion galopante du béton et du ciment, Annaba se retrouve, au grand désarroi de ses habitants, étouffée par une urbanisation rapide et débridée. Sur les réseaux sociaux, les appels se multiplient pour réclamer des espaces verts et sauvegarder les rares oasis de végétation qui subsistent.
La colline emblématique de Beni M’haffeur, point culminant, offrant une vue panoramique sur la ville, devient l’épicentre de ce plaidoyer. Les citoyens, alarmés par le recul dramatique du couvert végétal, en appellent aux autorités locales et aux élus pour faire de cette colline un espace vert protégé, un poumon écologique où familles et promeneurs pourraient enfin se ressourcer.
Ce cri du cœur s’adresse aux instances locales : les députés des deux Chambres parlementaires, les membres de l’Assemblée populaire de wilaya et de la commune, ainsi qu’aux associations écologiques et aux Comités de quartiers d’Annaba. Tous sont invités à unir leurs efforts pour réhabiliter et préserver les espaces verts de la ville, une initiative cruciale pour enrayer la dégradation environnementale.
La mobilisation populaire s’organise autour de cette idée fédératrice : une Annaba plus verte, où les habitants peuvent bénéficier d’un environnement sain, respirable, et où les générations futures trouveront des espaces naturels préservés.
Par : Mahdi AMA