Par : Hamid Daoui
Comme prévue, la session de l’APC a eu lieu, hier, au siège de la mairie d’El-Khroub. Celle-ci s’est déroulée en présence de plusieurs représentants des quartiers et d’associations des agglomérations urbaines, venus en fore assister pour combler les absences délibérées des élus insatisfaits du choix de l’exécutif opéré par le Maire investi officiellement.
Celui-ci a révélé la composition de tous ses pairs élus et néanmoins désignés à la tête des organes institués légalement par le Code communal. Il s’agit des vice-présidences, des délégués municipaux des secteurs urbains de la circonscription de la wilaya déléguée Ali Mendjeli, de Masinissa et des autres grands Centres urbains du chef-lieu, de la périphérie du bourg d’El-Meridj et du secteur Derradji Salah ainsi que l’installation des commissions permanentes. L’assistance présente a approuvé à l’unanimité l’adoption de la délibération communiquée en public.
Cette ultime session a suscité l’adhésion citoyenne d’une majorité des administrés et, en particulier, ceux tourmentés par la longue attente de la distribution des logements sociaux, des centaines d’employés et ouvriers impayés depuis des mois dans les entreprises communales (EPIC’s) et bien d’autres usagers et habitants pour leurs divers problèmes pendants. Tout ceci à cause de la vacance de l’administration municipale et des perturbations entretenues dans son fonctionnement « par des élus assoiffés de la conquête des appareils pour la satisfaction de leurs privilèges et intérêts ». L’opinion locale largement répandue par radiotrottoir et les activistes de la société dite civile ayant apposée son soutien à la démarche préconisée par l’APC quant à la forme de « gestion participative et démocratique » avec le « contrôle populaire » rompant ainsi, avec « les méthodes et pratiques bureaucratiques, archaïques et corrompues du passé récent qui ont mené à la faillite et la clochardisation de la commune dans tous les domaines.
Depuis, l’insalubrité, l’éclairage public, l’insécurité, la santé de proximité, la dégradation du tissu urbain avec le bradage manifeste du foncier consacré à la hasardisation et spéculation comme frein opposé au développement local, bien compris, dans l’investissement productif créateur d’emplois et de richesses. La mobilisation citoyenne a été ressentie et mise en mouvement pour sortir de cette impasse s’appuyant sur les intentions et proclamations affichés pour, disait-il, « servir les administrés et les faire participer en toute transparence à la gestion démocratique des affaires de la Cité».