Par : Hamid Daoui
Les fonctionnaires exerçant dans les services techniques de l’APC d’El-Khroub s’insurgent contre leurs conditions de travail ! En effet, les locaux et bureaux de travail sont dépourvus de chauffage. De ce fait, Ils grelottent de froid, disent-ils en investissant le bureau du secrétariat général de la Mairie afin de porter Leur problème à qui de droit, a-t-on appris de sources ouvrières. Le SG, surpris semble-t-il de leur action juste, n’aurait pas apprécié la présence du personnel mixte, composé en majorité d’ingénieurs, techniciens supérieurs et autres employés venus en force au siège de l’APC. De surcroit accompagné par leur représentant syndical. D’autant que ce genre de problèmes relève de ses prérogatives.
C’est dire les négligences manifestes en matière de gestion du patrimoine communal et du respect des conditions du travail dans ces locaux occupés autrefois par les services de la daïra, délocalisés de nos jours. Il en est de même du problème de l’électricité et de l’insuffisance de l’éclairage des bureaux, ajoutent nos sources, révoltées par l’état des lieux déplorable résultant de l’incurie de l’administration municipale. Sachant que les reproches de mauvaises gestions des affaires du secrétariat général de la mairie remontent à longtemps et émanent des fonctionnaires et employés au même titre que les élus qui se sont succédés, en particulier pour des correspondances et délibérations « mal élaborées adressées à la tutelle avant « leur retour à l’envoyeur ».
Par ailleurs, tout le monde, des employés aux administrés, a relevé l’anarchie ambiante dans tous les services de l’administration municipale et l’amateurisme dans la conduite des affaires. Ceci, au moment où le nouveau maire, confronté à des « luttes d’appareils sans principes menées par ses pairs dissidents », ne cesse de se déplacer pour s’enquérir de la situation sociale des administrés de la localité de Derradji Salah et autres lieux et entreprises communales traversant des difficultés financières, qui peinent à honorer les salaires de leurs ouvriers impayés depuis plusieurs mois.