Hier matin, en visitant l’annexe d’état civil de Sidi Achour, plus précisément le service des passeports biométriques, nous avons été témoins d’un véritable désordre au sein de cette administration. Les files d’attente interminables sont le reflet d’une organisation défaillante, où des citoyens patientent des heures pour obtenir des documents essentiels, comme des extraits de naissance, des certificats de résidence, des cartes grises ou pour déposer leurs demandes de passeport ou de cartes nationales.
Le manque de distributeurs de tickets et l’absence de fonctionnement des écrans d’affichage depuis plus d’un an, selon les déclarations du chef de service, aggravent cette situation chaotique. Ce dysfonctionnement pousse l’agent de sécurité à travailler sans relâche pour maintenir l’ordre. Celui-ci inscrit les noms des personnes sur un carnet, mais malgré ses efforts, des passe-droits émanant des bureaux internes d’administration viennent compliquer davantage la situation.
Les conséquences de cette mauvaise organisation vont au-delà des simples désagréments : elles créent un encombrement des lieux et des conflits entre les citoyens et les fonctionnaires. Les tensions montent, l’énervement se fait sentir, et les altercations deviennent inévitables.
Il est urgent que des mesures soient prises pour améliorer le service, que ce soit par la réparation des équipements défectueux, la numérisation ou par une réorganisation des processus internes, afin de garantir un minimum de confort et de respect pour les citoyens qui, rappelons-le, viennent simplement exercer leurs droits.
Par : Ikram Saker