Par : A.A
La collaboration entre le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels et celui du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale se porte bien, voire très bien. C’est ce qui ressort du dernier dispositif décidé par le département de Yacine Merabi. Ainsi, ils sont 2.010 bénéficiaires de l’allocation de chômage qui sont formés par les établissements de la wilaya de Constantine, selon M. Mohamed Trade, le nouveau directeur de wilaya.
De l’ébénisterie, en passant par la couture, à la pâtisserie traditionnelle, entre autres, de nombreuses spécialités sont mises à la disposition de cette population dont l’insertion dans le monde du travail passe, inéluctablement, par une bonne formation professionnelle, affirme Tarek Benselama, chef de bureau à la DFEP, chargé de cet épineux dossier.
Si la bataille pour un jeune chômeur, en termes d’emploi, est loin d’être gagnée, celle, par contre, de l’apprentissage d’un métier est totalement acquise, estime le premier responsable du secteur. Une fois formé, il sera de facto qualifié et il aura les mêmes avantages que les autres apprenants du secteur, a-t-il tenu à préciser, en marge d’une journée d’information et de sensibilisation initiée par la maison d’accompagnement au niveau du plus ancien établissement de la région Est du pays, à savoir le CFPA Ahmed Boudermine, sis à proximité du CHU Benbadis, au profit de cette frange de la jeunesse. Mieux encore, les bénéficiaires de l’allocation de chômage auront un « traitement » particulier au sein du secteur de la formation professionnelle, laisse-t-il entendre. Ce qui compte, le plus, dans notre travail, ajoute une conseillère d’un CFPA, est que l’apprenant ait les aptitudes nécessaires pour suivre et apprendre un métier. Et de poursuivre, le reste n’est qu’une question de volonté et d’abnégation.