Par : A.A
Le retour à la « normale » de l’alimentation en eau potable des quartiers, privés ces derniers jours du précieux liquide, n’est pas pour demain, selon une source proche de la SEACO. Et d’expliquer que les coupures d’électricité ont provoqué d’énormes dégâts à cette société nationale. Les équipes à la fois de la SADEG et de la société précitée sont à pied d’œuvre afin de rétablir l’alimentation de la ville en eau potable. Pour rappel, les habitants de plusieurs parties de la ville du vieux Rocher, Sakiet Sidi Youcef, ex-la BUM, Daksi Abdessalem, El guemas, Bekira, Bab Al Kantara, Picasso, Djebel El Ouahch, pour ne citer que ces quartiers, ont été sérieusement pénalisés par de fortes perturbations dans la distribution de l’eau potable. Celles-ci seraient essentiellement dues à des coupures de courant. Idem au niveau des autres communes de la wilaya. En cette période de grande chaleur, il est clair que la consommation en matière d’eau a tendance à augmenter, affirme un citoyen, rencontré, jerrican à la main, à Ziadia, une des cités touchées par ces perturbations. La SADEG va-t-elle payer les dommages et intérêts causés par ces coupures intempestives de courant ? Une question que l’on se pose légitimement. Entre les deux sociétés nationales, les relations n’ont jamais au « beau fixe ». Si la SADEG exige toujours ses créances non payées par la SEACO, celle-ci reproche, de son côté, à la société de distribution de l’électricité et du gaz les coupures de courant dont les retombées sur ses relations avec sa clientèle ne sont pas à démontrer.