Par : A.Djerbah
De par son statut de ville de négoce par excellence, des milliers de personne s’y rendent quotidiennement pour une raison ou une autre. Cependant, la disponibilité d’une vespasienne, dans une ville surtout quand elle est bien entretenue, reflète en premier lieu le souci de ses élus et renseigne sur le degré de civilisation de sa population. On ne cesse de répéter qu’Ain Oulmène, pourtant une grande ville, manque de vespasiennes. Cette situation révoltante laisse insensibles les autorités concernées. Des familles de passage, notamment les dames ne trouveront pas où se soulager, des situations embarrassantes lesquelles ont, par la force des choses, contraint nos familles à prendre mille précautions en cas de déplacement. Pas plus tard qu’hier, une femme d’un certain âge, venue consulter un spécialiste n’aura pas trouvé où se soulager, nous dira un membre d’une association qui lance un appel aux élus pour doter la ville de lieux d’aisance. De mémoire d’autochtones, Ain Oulmène, dans le bon vieux temps, était doté de ce genre de lieux bien entretenue, hérité de l’ère coloniale, sachant que les toilettes de nos cafés ou restaurants sont toujours fermés pour des raisons qu’on ne connait pas, si ce n’est par manque de civisme. De nombreux citoyens regrettent qu’au troisième millénaire, nos villes n’offrent pas le minimum de commodités aux populations, ils sont prêts à payer n’importe quel prix pour avoir des toilettes publiques propres et entretenues. Le besoin naturel de se soulager dans nos villes pose problème. Ce qui pourrait aujourd’hui obliger certaines personnes âgées, ou diabétiques à se soulager n’importe où, derrière un arbre ou dans un coin pourvu qu’on se protège de la vue des passants.