Par : Chaffai Chawki
La population beidie s’interroge inlassablement sur le retard concernant le revêtement des vieux quartiers du centre-ville par la SOTROB d’Oum El Bouaghi. Ce fameux projet traine depuis juillet 2019, alors que l’enveloppe financière a été débloquée par les pouvoirs publics. Une modeste tranche du projet a été réalisée, sans ODS, au niveau de la cité de la CNEP, du côté du centre culturel Emir Khaled et bien d’autres quartiers ayant connu une grande dégradation, avons-nous appris de sources concordantes. La société chargée de réaliser cette opération dépassant les 9 milliards de centimes n’a pas donné signe de vie depuis. Il y a une année, les responsables de la SOTROB et le premier responsable de l’APC d’Ain Beida se jetaient des accusations futiles et, dans tout ça ce sont les citoyens qui payent les pots cassés. Selon nos sources, la SOTROB refuse de redémarrer les travaux car le payement de la première tranche n’a pas été versé à ce jour. Et, devant cette situation inquiétante, la société civile demande l’intervention de M. le wali pour régler ce problème qui n’a que trop duré et qui a pénalisé toute une population. Durant la période hivernale et, à cause des pluies torrentielles, les routes sont impraticables et le piéton est obligé de mettre des bottes pour traverser ces chaussées couvertes de boue et de sable. Le tronçon qui passe à quelques mètres seulement de l’hôpital Zerdani Salah est en piteux état et les ambulanciers qui se chargent des évacuations de malades et des accidentés éprouvent énormément de difficultés pour traverser ce champ de pomme de terre, un véritable calvaire. “Est-ce qu’on va passer un autre hiver dans la misère ?”, me confie un riverain de la cité des 150 logements.