Par : I.N
Le juge de la chambre pénale, près la cour de justice d’Annaba a prononcé, dans la journée d’hier 17 octobre, un verdict d’acquittement à l’encontre de l’ex-maire d’Annaba, Farid Merabet, dans une affaire liée à l’octroi d’indus avantages.
Accusé d’abus de fonction, le concerné a comparu en appel, dimanche dernier 11 octobre devant le juge. En vertu de l’article 33, relatif à la prévention et à la lutte contre la corruption, l’ancien édile communal avait été poursuivi en justice pour avoir octroyé d’« indus avantages » en faveur d’un promoteur immobilier. Si l’on se réfère aux griefs qui lui sont reprochés, M. Merabet, qui était président de l’APC d’Annaba au moment des faits, aurait délivré au promoteur en question un certificat de conformité pour une construction qui ne répondait pas aux normes en vigueur.
Lors du procès en appel, le procureur a requis un an de prison ferme à l’encontre de l’ex-maire d’Annaba qui a plaidé non coupable, tout en affirmant qu’il avait suivi à la lettre la règlementation en vigueur en matière d’octroi de certificat de conformité et qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une quelconque indue faveur. Le procès en question s’est tenu suite à l’appel introduit par le procureur de la République, près le tribunal d’El Hadjar où l’accusé avait été jugé et relaxé en première instance. Il convient de rappeler, dans le même contexte, que Farid Merabet a obtenu la relaxe, en juin dernier au niveau de la même cour de justice dans une affaire liée à la « falsification de documents administratifs ». Les magistrats de la cour de justice d’Annaba avaient estimé que les charges de falsification de documents administratifs retenues contre l’ex-édile communal d’Annaba, Farid Merabet, l’ancienne présidente de la commission de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Mme Khelfa Amel et deux autres justiciables, M.M. et Z.M., n’étaient pas fondées.