Par : Chaffai Chawki
Alors que plusieurs cités de la ville d’Ain Beida sont privées d’eau potable, des stations de lavage gaspillent, en une journée, d’importantes quantités de ce liquide vital. La cité des 150 logements, sise route de Khenchela, est isolée du monde extérieur et aucune goutte d’eau n’arrive aux robinets depuis une semaine. Les locataires s’alimentent en eau à partir des puits et des sources se trouvant à quelques encablures de chez eux, soit ils sont servis par les colporteurs d’eau à 900 da la citerne. La question qui persiste chez les citoyens, pourquoi la DCP, l’ADE et la municipalité n’interviennent pas auprès des stations de lavage pour leur interdire de gaspiller une eau traitée et potable ! On a l’impression que ces gérants de station font la sourde oreille, sachant qu’il y a quelques années, lors d’une période caniculaire et de soif, un wali a donné des instructions quant à l’utilisation rationnelle de l’eau dans ces stations. En effet, l’instruction a été appliquée à la lettre par ces commerçants ainsi que par les colporteurs qui avaient l’habitude d’utiliser l’eau plate ou de robinet. Avec les pannes imprévues du barrage d’Ourkis, dans la commune d’Ain Fakroune, le citoyen doit apprendre à ne pas gaspiller de l’eau potable et les stations de lavage doivent limiter le nombre de véhicules à laver (à diviser par 2). En été comme en hiver, certaines gens complètement blasées et insolentes, non seulement ne payent pas leurs factures d’eau mais ils trouvent le moyen de laver leur véhicule et le trottoir près de chez lui pendant des heures. Et, devant cette situation alarmante et inquiétante à la fois, les pouvoir publics doivent sanctionner ces personnes nuisibles dans notre société.