L’Université Badji Mokhtar a donné, ce lundi, le coup d’envoi aux ateliers locaux dédiés à la révision et à l’évaluation des programmes de formation dans les cycles de licence et de master. Ces travaux, supervisés par le recteur de l’université, Pr Mohamed Manaa, se sont déroulés dans l’amphithéâtre Gellati du Pôle universitaire de Sidi Amar, en présence du vice-recteur chargé de la pédagogie, du Pr Redha Djawedou, ainsi que des doyens des facultés des Sciences, de la Technologie et des Sciences de la terre.
Inscrits dans le cadre de la dynamique nationale de réforme de l’enseignement supérieur, ces ateliers visent à améliorer la qualité des formations universitaires et à les adapter aux besoins du marché de l’emploi, ainsi qu’aux avancées scientifiques et technologiques.
Parmi les objectifs majeurs de ces ateliers figurent l’évaluation des filières existantes, l’identification des lacunes pédagogiques, l’introduction de nouvelles matières en lien avec les défis contemporains, telles que les logiciels libres et les sources ouvertes, la programmation et l’intelligence artificielle (IA), ou encore les Objectifs de développement durable (ODD). L’accent est mis, également, sur la définition claire des compétences attendues et des résultats d’apprentissage pour chaque parcours, avec l’élaboration d’une feuille de route pour les étapes à venir.
Ces ateliers ont connu une participation active des enseignants, des représentants des facultés concernées, des présidents des commissions scientifiques de départements, des responsables pédagogiques ainsi que des représentants des structures d’appui de l’université : l’incubateur, le centre CATI, la maison de l’entrepreneuriat et la maison de l’intelligence artificielle.
Les échanges se sont déroulés dans un climat sérieux et constructif, marqué par la présentation de rapports préliminaires sur les programmes en cours et une réflexion collective sur leur amélioration.
Les travaux se poursuivront dans les prochains jours à travers des sessions spécialisées par domaines de formation, pour aboutir à des propositions concrètes qui seront soumises aux instances ministérielles, dans le cadre du processus national de réforme de l’enseignement supérieur.
Par : Ikram Saker