Par : Benyahia Abdelmadjid
À quelques jours du mois de Ramadhan, dans moins d’un mois, les prix des fruits, légumes et autres produits de première nécessité ont flambé un peu partout, notamment dans la wilaya de Batna, d’où la hausse des prix des denrées de première nécessité qui est constatée tous les jours et les spéculations se font au vu et au su des consommateurs.
La hausse inexpliquée et surtout incompréhensible d’une gamme de produits alimentaires de première nécessité, en l’occurrence, l’huile de table, la semoule, les pâtes alimentaires, les légumes, les fruits et les produits laitiers ont affecté directement le budget des ménages, incapables de faire face à l’inflation qui devra s’accélérer davantage en cette période à l’approche du mois sacré de Ramadhan. Quant aux autres produits, tels que les viandes rouge et blanche, encore plus le poisson, les prix laissent à désirer.
À Batna ville, les prix ont flambé et on citera comme exemples le prix de la pomme de terre, des piments verts et des poivrons qui ont atteint les 120 DA le kilo, le prix du citron est fixé entre 250 à 300 DA, les oranges entre 150 et 190 DA, la pomme se vend entre 350 et 420 Da, la courgette de bonne qualité à 150 DA, la banane à 450 DA le kilo et l’oignon à 75 Da, les fraises à 350 Da, la tomate 120 DA, la carotte et l’aubergine entre 60 et 80 DA, l’ail est à 1200 Da…etc. Pour ce qui est de la viande d’agneau, le kilo coûte jusqu’à1500 DA. Quant au poulet, il débute à 350 Da et le kilogramme d’escalope de poulet a atteint les 580 Da. Alors que les prix des produits de la mer ont atteint aujourd’hui des prix exorbitants, comme exemple, la sardine ordinaire, pourtant de qualité moyenne est proposée sur l’ensemble des marchés de la ville entre 900 et 1000 dinars le kilogramme.
Selon Toufik M, un retraité d’un certain âge, il nous a indiqué que cette cherté est devenue une habitude amère. Le Ramadhan, qui est censé être un mois de jeûne et de tolérance représente le mois du gain facile et du vol. L’agriculteur vend sa récolte à sa guise en se justifiant par l’augmentation du prix des matières premières, ainsi que pour les éleveurs et l’ensemble des producteurs. La seule victime dans cet engrenage est le pauvre consommateur qui n’arrive pas à joindre les deux bouts. Face à cette situation chaotique des marchés dont les prix ne sont pas contrôlés, les
consommateurs n’ont pas caché leur colère.