Le premier recueil de poésie intitulé “Frissons d’une âme” de Me Fadila Bastandji, petite-fille du savant et symbole national Cheikh Larbi Tébessi, a été présenté ce samedi au palais de la culture Mohamed Boudiaf Annaba.
Edité en août 2022 chez les éditions Spinelle Paris, le recueil de poèmes a été présenté au public pour la première fois à Annaba lors de la tenue de la quinzième édition du salon culturel mensuel « Salon de Nadia ».
Avec une sensibilité distinguée, la poétesse a lu sept poèmes sur un ensemble d’une trentaine que contient ce recueil. Elle évoque l’amour, la maltraitance, son défunt père, sa maman, la ville de Damas, etc. L’on peut y lire : Tourmente, la rivale, les âmes torturées, un romantique méconnu, l’amour muselé, Une horloge hors du commun, le bonheur tendancieux, l’esseulée, pleure mon cœur, après toi ma mère, à bout de souffle….
La quatrième de couverture exprime à quel point cette dame médecin de fonction a su exprimer joies et tristesses dans ses poèmes. Il y est inscrit : « Une sensibilité à fleur de peau caractérise l’auteure qui a passé sa jeunesse, itinérant entre sa ville natale Tébessa et Alger. Révoltée et éprise de justice, elle écrit son premier poème à l’âge de 12 ans, s’insurgeant contre la maltraitance que faisait subir son enseignant de langue arabe à ses disciples. Orpheline, elle côtoya très tôt la souffrance. Laquelle fut exacerbée par l’exercice de sa profession de médecin, une fonction loin de tout repos. Cette femme de caractère et de cœur, partage avec nous, dans «Frissons d’une âme », ses ressentis. Sa poésie poignante, nous conte les tumultes d’une âme submergée et déchirée par son endurance, et les douleurs imposées par un vécu ingrat. Mais aussi… elle nous décrit ses rêves, fruit d’un imaginaire prolifique, en dépeignant avec grâce et sensualité, un monde fait d’amour, de plaisir et de bonheur auquel l’auteure, aurait au réel, tant aimé accéder».
Il est à noter Me Fadila Bastandji est née le 29 janvier 1952 à Tébessa, en Algérie. Fille du Chahid Mokhtar Bastandji et petite-fille du Chahid Cheikh Larbi Tebessi. Elle est retraitée, après avoir exercé sa profession de médecin dans le secteur privé puis parapublic comme médecin conseil auprès de la Caisse de sécurité sociale. Elle est une passionnée de la langue française, notamment de la poésie.
Par : Fatima Zohra Bouledroua