Au moment où les espaces verts se font de plus en plus rares dans nos villes et cités, le peu qu’il en reste subit malheureusement les affres de la bétonisation, au vu et au su de tous. Le Bureau exécutif de la wilaya d’Annaba du parti El Adala a été destinataire d’une lettre ouverte à l’intention du wali d’Annaba.
Des habitants des 1.028 logements, de la plaine Ouest et faisant face à la 8e Sûreté urbaine, dénoncent le lancement des travaux d’une promotion immobilière qui fait de l’ombre aux habitations mitoyennes. Ils ont signalé, dans leur appel, un grand nombre de réserves sur cette nouvelle construction.
Le bureau exécutif dudit Parti a pris en compte les réserves soulevées par les plaignants aux autorités locales de la wilaya qui prendront le soin de les étudier; cela, selon le degré de respect des normes d’urbanisme et de la construction. Principalement pour les constructions en hauteur qui font preuve de transgression flagrante avec le souci de ne pas imposer de vis-à-vis au voisinage.
Ledit bureau exécutif affirme sur la nécessité de l’exploitation des parcelles immobilières vides entre les immeubles qui pourrait être une tour. Un style de logement qui empoisonne la vie des quartiers. Le phénomène de ces constructions en hauteur prend de plus en plus de l’ampleur à Annaba, qui est devenue un grand chantier des tours.
La majorité des assiettes de terrain, récupérées dans la ville et attribuées ensuite aux promoteurs immobiliers, s’est transformée, en un temps record, en tours gigantesques, modifiant l’image urbanistique et architecturale de la ville.
Ces bâtiments, montés en longueur, font beaucoup d’ombre aux habitations mitoyennes déjà existantes, certaines datant même de l’époque coloniale, et faisant partie du patrimoine historique de la
ville.
Comment sont attribués ces terrains? Sur quelle base sont délivrés les permis de construire? Des questions que des citoyens, très contrariés par cette poussée des tours comme des champignons, voudraient avoir une réponse. Le cas des habitants des 1.028 logements, qui ont frappé à toutes les portes, est édifiant. Ils voudraient que les autorités locales se penchent sur leur situation qui est devenue inacceptable et insoutenable.
Par : A.Ighil