Le colloque national dédié au chahid Larbi Ben Mhidi, organisé par l’université de Oum El Bouaghi, en présence du ministre des Moudjahidine se tiendra du 2 jusqu’au 4 mars.
Cette rencontre se veut une commémoration destinée beaucoup plus à cette jeunesse, présente aujourd’hui en nombre, afin de dépoussiérer l’Histoire.
Après l’entame, un cours métrage de circonstance a été présenté aux participants, après ce fut le tour du docteur Ahmed Sari, éminent universitaire pour présenter une rétrospective relative aux circonstances qui ont été à l’origine du déclenchement de notre glorieuse révolution, sa présentation est allée au fond des choses, elle a mis en exergue la détermination d’une jeunesse, dont faisait partie Larbi Ben Mhidi, pour en découdre avec les anciens moyens de revendiquer l’indépendance et de passer à autre chose de plus positive et de concret, à savoir la lutte armée.
Ce colloque coïncide avec le centième anniversaire de la naissance de ce grand homme et aussi, le soixante sixième anniversaire de sa mort. S’en est suivi l’intervention du recteur de cette prestigieuse université, en l’occurrence le Docteur Dibi Zoheir, qui s’est étalé sur l’histoire de cette personnalité qui a su, avec un groupe de jeunes, faire basculer les choses afin de faire la différence qui a permis au pays de se défaire du joug colonial.
L’intervention du minisre des Moudjahidines se veut un hommage rendu à tous ceux qui ont contribué à l’indépendance de l’Algérie, tout en mettant en évidence la préservation de la mémoire collective, qui ne sera effective que par l’écriture de l’histoire, et surtout la prise de conscience des sacrifices consentis par nos prédécesseurs, et œuvrer afin de revaloriser le travail, seule chose qui nous permettra un réel élan vers les perspectives tant prônées.
Puis c’est au tour du Docteur Abdelmoumene de s’étaler longuement sur la genèse qui a mené à la création du groupe, dont faisait partie Larbi Ben Mhidi, ainsi que ses divers voyages hors du pays, vers l’Égypte pour rencontrer à deux reprises le leader égyptien Djamel Abdenacer, ainsi que sa rencontre avec le roi du Maroc Mohamed V. Son empreinte est toujours là, à portée de main, il ne tient qu’aux jeunes de s’en imprégné afin de progresser.
Par : Chebout Hamoudi