La désignation, récemment, d’un jeune à la tête de la direction des ressources humaines, DRH, en l’occurrence Nabil Benhemimed, du Centre hospitalo-universitaire Benbadis, ne semble pas plaire à tout le monde. C’est ce qui ressort du communiqué de quatre sections syndicales des corps communs des travailleurs relevant du service de réanimation et d’anesthésie, des paramédicaux et des ouvriers professionnels, affiliées à l’UGTA, dont une copie a été remise, hier, à notre rédaction.
Les signataires dudit document cautionnent le choix de la direction générale qui s’inscrit, selon eux, dans le cadre de la nouvelle stratégie prônée par les pouvoirs publics qui veulent en finir avec des pratiques ayant discrédité, des années durant, l’Etat et ses institutions, à savoir la désignation et la promotion, par copinage, de directeurs et de chefs de services, entre autres. Le temps est venu pour que les compétences, à tous les niveaux, soient rétablies dans leurs droits fondamentaux, lit-on dans ce communiqué. Malheureusement, certaines parties « occultes », de l’intérieur et de l’extérieur de l’établissement, veulent encore pêcher en eau trouble, pour reprendre les dires d’un membre de la section syndicale des corps communs.
Leur objectif est de semer le désordre au sein de la plus grande structure de santé dans la wilaya et dans la région, a-t-il tenu à ajouter. Ils ne se soucient, ajoute-t-il, ni des conditions de travail des travailleurs, ni de la stabilité de l’hôpital. Selon lui, seuls leurs intérêts comptent. Et de poursuivre, via ce communiqué, nous tenons à manifester, clairement notre solidarité au DRH et à mettre en garde ceux qui cherchent, coûte que coûte, à déstabiliser le CHU. Et la question que l’on se pose, de notre côté, est la suivante : en quoi le nouveau DRH dérange-t-il ses adversaires? Une chose est sûre, entre les deux camps, le bras de fer est déjà amorcé.
Par : A.A