À travers une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, Réda Rezig, porteur du très ambitieux projet de la Marina d’El Kattara à Annaba, a exprimé toute sa rage sur les raisons du blocage depuis 2015 de cet investissement touristique d’envergure et ses différentes péripéties.
Cet enfant de la ville, psychiatre de profession installé en France dira qu’il a toujours eu envie d’investissement touristique dans le domaine du balnéaire avec la création d’un port de plaisance. « Un projet qui n’existe pas ailleurs en Algérie à part à Sidi F’redj ».
Le dossier a été déposé en 2015 et sur proposition du Laboratoire d’études maritimes (LEM), qui a porté le choix du site a été porté sur El Kattara, un lieu mythique connu de tous les Annabis et qui fait partie du patrimoine culturel de la ville.
La Marina est un complexe touristique construit en bord de mer comportant des installations pour la navigation de plaisance. Il donnera ensuite les détails du projet qui s’étend sur un plan d’eau de 4 hectares en indiquant que c’est une structure légère qui sera ouverte à la population avec tous les équipements et services. Porté par un connaisseur de l’endroit, le projet prévoit un lieu dédié aux pêcheurs à la ligne mais aussi à la relance de l’activité du nautisme à la voile. Des activités de loisirs et de sport en déperdition depuis plusieurs années. Ce qui devait permettra la création d »au moins 150 à 200 postes à quai.
Le labyrinthe bureaucratique
Depuis 2015, Réda Rezig connaît les affres de la bureaucratie et une fin de non-recevoir des pouvoirs publics et de certains élus de l’époque qui ont tous donné des réponses négatives au projet. Il s’interroge ensuite sur la réalisation de promotions immobilières et de villas particulières à l’intérieur d’une zone d’extension touristique qui est pourtant destinée à la construction d’hôtels et de structures à vocation touristique. En janvier 2022, le directeur de l’industrie et des mines en réponse à une correspondance du médiateur de la république, a considéré que « le projet était irréalisable et que ça relevait du Domaine Public Maritime (DPM). Pour le promoteur Rézig, « cette prise de position est plus arbitraire que loufoque ».
Il réagira ainsi à cette choquante réponse en disant « C’est un projet qui doit être réalisé en mer, pas sur la route. Le dossier a été transmis à une dizaine de directions concernées sans émettre aucune réserve sur le projet. Rézig Réda a tenu à rappeler que c’est un projet bancable financé à hauteur de 20 millions d’euros. Pour l’interlocuteur « l’investissement touristique passe par la création d’emplois, pour ce projet, il est prévu la création de 200 postes d’emplois directs et un millier d’emplois indirects dans les chantiers de réparation et des carénages ».
Et pour conclure, le porteur du projet indiquera que « c’est un investissement d’un privé à jouissance publique ». Il faudrait préciser qu’aux dernières nouvelles, le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi a reçu Réda Rezig porteur d’un projet qui est désormais dans le contentieux.
Par : A.IGHIL












